Coucou,
Aujourd’hui, mon énergie n’est pas au rendez-vous.
Pourtant, j’avais planifié tout un programme. Mais je n’y arrive pas.
Aucune productivité, aucune envie, aucune inspiration.
Ça ne veut pas comme on dit…
La faute à qui? à quoi?
La pleine Lune qui s’approche, mon ovulation qui se prépare, mon autorité émotionnelle qui me joue des tours, ou encore mille autres raisons?
Ce n’était pas prévu, mais j’ai décidé d’envoyer ma toute première newsletter justement aujourd’hui.
Dans cette énergie, ou cette absence d’énergie.
Je me suis dit que c’était justement un moment parfait pour le faire.
Le format d’Instagram a ses limites, et il ne me permet pas toujours de m’exprimer comme je le voudrais ou de partager avec vous aussi librement que j’aimerais.
J’avais en tête depuis longtemps de créer une newsletter pour permettre des échanges plus intimes avec vous. Mais je remettais à plus tard.
Je voulais que ce soit parfait, percutant, engagé, instructif, et tout un tas d’autres adjectifs qui nous donnent des excuses de remettre à plus tard.
Et ce matin, j’ai réalisé que l’avantage d’une newsletter, c’est justement de pouvoir se confier en toute authenticité, et de partager du « vrai », en toute liberté, et sans les limites que nous imposent les réseaux.
Donc me voici, devant vous, avec la tête des mauvais jours, à rédiger ma première newsletter.
Ce que je veux vous partager aujourd’hui, c’est que des fois ça veut pas.
Et quand ça veut pas, ben ça veut pas.
A quoi bon se forcer, et lutter contre nous-même?
Avant, j’aurais mis mes états d’âme dans une boîte, et j’aurais continué à avancer, comme un bon petit soldat qui fait ce que l’on attend de lui.
Aujourd’hui, je m’autorise à avoir des jours down. Des jours où rien ne va, et je ne m’en veux pas.
Je me regarde dans le miroir et je me dis… Et ben, C’est pas fou fou ce matin…
J’accueille ce qui est là.
J’avais des choses à faire? Tant pis, on verra demain.
A quoi bon se forcer et s’obliger à « faire » coûte que coûte »?
Si l’énergie n’est pas là aujourd’hui, c’est ok.
Lâchons-nous la grappe, et laissons-nous l’espace de ne pas être toujours allumés comme des sapins de Noël.
C’est OK de ne pas toujours être au top.
Au lieu d’en faire une syncope et de péter un câble parce que rien ne va comme on l’avait prévu, accordons-nous une pause.
Tout change, et demain, après-demain ou ce week-end, ça ira mieux, et on se demandera pourquoi on s’est autant tapé dessus d’avoir eu une période de mou.
Ce que j’ai compris aussi, c’est que ces périodes où on a l’impression que rien ne va, sont en fait des moments de gestation.
Est-ce quand un jardinier plante une graine, il retourne tous les matins la déterrer pour voir si elle a poussé?
Non… Il attend. Et ça prend du temps. Parfois plus, parfois moins.
Mais ce n’est pas parce que la graine n’est pas sortie de terre qu’il ne se passe rien.
Elle a juste besoin, avant de montrer le bout de son nez, de créer des racines solides, et de prendre des forces, pour ensuite pousser et sortir de terre, pour devenir une belle plante.
Pense-y la prochaine fois que tu te sentiras sans énergie.
Il faut parfois reprendre des forces et travailler son intérieur pour pouvoir ensuite éclore et fleurir.
Et toi alors, comment te sens-tu ces temps-ci?
Je te remercie d’avoir pris le temps de me lire, et je te dis à très vite.
Affectueusement.
Christelle
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