Bonsoir ma beauté.

Tu as peut-être remarqué que j’ai recommencé…

J’ai disparu…

Encore une fois…

Décidément… Comme quoi, on a beau résister, quand ça veut pas, ça veut pas.

À chacun de choisir s’il veut le faire en douceur ou dans la douleur.

Pendant longtemps, j’ai résisté aux turbulences.

J’en ai eu peur, j’ai essayé de les ignorer, de les minimiser…

On ne te l’a jamais sortie la phrase « mais les turbulences n’ont jamais fait s’écraser un avion… »

Ah bon?

T’as déjà vécu un crash?

Y’a peu de chances, entre nous…

Donc merci de bien vouloir garder tes commentaires aériens pour toi! 

Ah ah ah 😏

Non mais plus sérieusement, je ne suis pas venue te parler d’avion, même si je dois bien l’avouer, je pourrais en dire un rayon, vu le nombre de déplacements que j’ai fait cette année. Mais bref, revenons à nos moutons. 🐑

L’automne s’installe peu à peu, et pour la première fois depuis longtemps, je me sens en paix avec ça.

Cet été, je suis partie à l’autre bout du monde, et cela m’a emmené dans une autre galaxie.

J’ai coupé les réseaux sociaux et je me suis reconnectée aux choses simples et tangibles de la vie.

J’ai retrouvé un sentiment de légèreté et de simplicité qui me faisait défaut depuis un sacré bout de temps.

J’étais auprès de ma famille, des trois piliers qui me font me sentir complète, et c’était bien plus que suffisant.

Quand je suis rentrée, plus rien de « ma vie d’avant » n’avait la même saveur.

J’ai ressenti une immense mélancolie.

Je me suis sentie perdue.

J’ai perdu mes repères.

Toutes les choses, les objectifs, les activités que j’avais me semblaient désalignées, sans aucun sens.

Et pourtant, je sentais que j’étais exactement à la bonne place.

J’ai donc décidé qu’il fallait simplement que je prenne le temps de comprendre.

Mais pas avec ma tête.

J’ai lâché les choses qui ne me faisaient plus de bien (notamment les réseaux sociaux et tout ce qui touche au développement personnel), et je me suis concentrée sur l’essentiel.

Respirer, manger, me reposer, et passer du temps avec mes proches.

Et j’étais OK avec ça. Je n’ai pas ressenti de culpabilité.

Parce que je me suis écoutée, et je me suis simplement inclinée face à la vie.

J’ai demandé à ce que l’on me montre le chemin.

Il y’avait beaucoup de brouillard, et je ne voyais pas grand chose. Mais je n’ai pas lutté.

Je me suis laissée emporter dans les ténèbres, dans cette obscurité.

J’ai aussi souvent que possible accepté que c’était ainsi pour le moment.

J’ai pris du recul, et tenté de regarder les choses en prenant de la hauteur (ce qui m’a aidé à mieux comprendre mon design… J’ai un environnement « montagnes » et ça explique ce besoin de retrait et de hauteur).

J’ai pu remarquer, de par les expériences que j’ai traversées durant cette période, à quel point j’avais fait du chemin…

Je te raconterai les trucs lunaires que j’ai vécus… mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

J’ai pu voir à quel point je me suis transformée. 

Je ne raconte pas tout ça pour te raconter ma vie. Je vais bien, et j’ai envie de dire que le fait d’être allée caresser les ténèbres m’aide énormément aujourd’hui à voir que la lumière arrive. Et qu’elle est sacrément éblouissante et brillante.

Vu les choses ahurissantes et terribles qui se passent dans le monde actuellement, je me dis que je ne dois pas être la seule à traverser cette « Nuit Noire de l’Âme ».

Alors je voulais profiter de ces lignes pour te demander comment tu vas TOI?

J’espère que tu as les ressources pour traverser les turbulences et que tu prends soin de ton âme.

Je voulais aussi te dire que même si je ne me montre plus, il se passe plein de choses en coulisse.

Je réfléchis à de nouvelles façons de transmettre mes apprentissages, en dehors des réseaux sociaux, et surtout, je prends le temps d’intégrer tout ce que j’ai téléchargé comme informations ces derniers mois…

Mise à jour en cours… 😉

Christelle