Ca fait 4 fois que je recommence cet article.
A quelques semaines d’intervalle.
Je repousse… Je me demande si je dois te délivrer ces mots.
Parce qu’en réalité, je ne sais plus RIEN.
Je ne sais pas comment tu as vécu l’année qui vient de se terminer, mais pour moi, elle a été un peu sans queue ni tête, avec des ouragans, des torrents de larmes, des joies tellement grandes qu’on ne sait pas les exprimer, et tout un tas d’autres trucs.
Au point que je me suis souvent demandé:
Mais c’est quoi le sens de tout ça?
Qu’est-ce qu’on vient faire ici?
Et si finalement il n’y avait rien à faire?
Et qu’on était simplement là pour vivre, pour se fondre dans ce chaos?
Ma grande conclusion de 2024, c’est que je pensais savoir beaucoup de choses, mais je réalise que je ne sais rien.
Je pensais vouloir certaines choses, mais aujourd’hui je n’ai aucune idée de ce que je veux.
Je pensais tout savoir sur moi, mais je réalise que je ne sais pas qui je suis vraiment.
Quand j’essaie juste « d’être », je n’ai aucune idée de qui je suis.
Quand je « fais », là c’est bon, je connais mes compétences, je sais utiliser mes connaissances et go, go, go.
Rien n’arrête le bulldozer quand il est lancé.
Mais la grande question est aussi… A quoi ça sert de « faire pour faire »?
Quand on se sent vide, entre deux mondes, celui de l’ancienne moi qui s’en va et l’autre de la moi à venir, qui n’est pas encore vraiment là et qu’on ne connait pas encore vraiment.
Alors je me suis arrêtée. Et put**n je peux te dire que c’était inconfortable.
Et ça l’est encore. Parce que là, je suis toujours dans cet entre-deux mondes et je n’ai aucune idée de l’endroit où je dois aller.
Mais étrangement, je me rends compte que je me suis faite à l’idée de ne pas savoir où je veux aller.
Ce qui est très nouveau pour moi.
J’ai vraiment réalisé que tout ce que j’ai entrepris durant les 7 dernières années: écrire des livres, créer un ouvrage de développement personnel, me former à mille pratiques dans la connaissance de soi, lancer mon activité de coach en design humain…
Tout ça, c’était de la nourriture pour continuer de « faire » et d’être occupée.
J’ai tellement appris grâce à tout ça et j’ai grandi. J’ai été autant déçue qu’émerveillée, et ça m’a profondément changée.
Mais tout ce chemin, ce n’est pas vraiment mon âme qui l’a fait. C’était mon ego. Cette partie de moi qui veut se prouver qu’elle peut le faire, qu’elle en est capable, et qui sûrement, cherchait de la reconnaissance.
C’est plus facile de se cacher derrière des réalisations, car on a des diplômes, des choses concrètes, comme un livre ou un site internet à montrer.
Mais c’est bien plus difficile de se dire que toutes ces choses ne nous définissent pas vraiment.
Elles ne disent pas qui on est réellement, et ne nous apprennent que partiellement ce que notre âme est venue faire ici.
Bref, je te l’avais dit, je me pose beaucoup de questions.
Et j’ai eu besoin de m’arrêter, de me mettre en retrait et d’arrêter ce bulldozer pour essayer de créer de l’espace.
De la place pour que mon âme puisse me montrer, me parler, me guider.
Et la vérité, c’est que je me sens encore perdue. Et vide.
Le grand vide intersidéral.
Je suis quand même toujours dans l’exploration, mais une exploration plus personnelle, plus introspective.
Je me forme toujours plus en profondeur au design humain, à notre pouvoir de manifestation, au tarot, à l’incarnation de mon être et j’adore ça, je saisis encore plus toutes les subtilités de nos êtres. Le Design Humain est outil est tellement incroyable, je ne le répéterai jamais assez…
Ce qui a changé, c’est que je ne cherche plus à le prouver.
Je passe aussi pas mal de temps à lire, à travailler sur les blessures de mon passé, car je sens que certaines me retiennent et m’empêchent de vivre comme je le voudrais.
Moi je veux TOUT vivre, avec intensité, en explorant tout ce que la vie a à nous offrir, parce que vivre à moitié, pour moi ce n’est pas vivre.
Mon dada, c’est aller explorer nos parts d’ombres, pour pouvoir laisser jaillir la lumière.
Tout ce que je sais c’est que je
ne sais rien.
«
Tu sais ma beauté, là, j’écris ce lignes, et je me dis, mais est-ce que vraiment je dois publier cet article?
Est-ce que ça a du sens de partager ce que je ressens en toute vulnérabilité?
Honnêtement, j’en sais rien.
Peut-être que tout le monde s’en fout.
J’ai tellement l’impression que le monde part en vrille…
J’ai vécu l’année dernière plusieurs événements qui m’ont rappelé que la vie ne tient qu’à un fil, et que tout peut basculer d’une seconde à l’autre, alors je me dis qu’on doit vraiment arrêter de vivre comme on le fait.
On vit à une époque où on est tellement connectés sur les réseaux que ça nous donne l’impression de vivre.
On voit la vie soit disant parfaite de nos connaissances ou des célébrités et on scrolle pour se shooter à la dopamine et avoir l’impression que notre vie est moins misérable.
Mais on oublie de vivre, tu ne trouves pas?
On a 500 amis sur Insta, mais on ne sait pas qui appeler quand on se sent seul.
On a besoin de montrer au monde à quel point notre vie est merveilleuse, alors quand on fait un truc chouette, on passe ce moment sur notre téléphone, pour capturer les meilleurs moments et pouvoir les partager sur la toile, au lieu de simplement les vivre.
On dépense des milliers de francs pour acheter des tas de choses dont on a pas besoin et remplir le vide.
Ce qui est dingue, c’est qu’à un moment, j’ai pensé tout arrêter. Je me suis dit que ce n’était peut-être pas mon rôle de venir transmettre ma vérité.
Ca fait depuis le mois de juin que je n’ai pas posté. Et pourtant, maintenant que j’ai arrêté de « forcer » et que je suis simplement dans ce chemin d’exploration de moi, on vient me demander des séances de Design Humain.
Et avant le mois de septembre, je crois que je ne me sentais pas encore vraiment prête à assumer ce rôle. Je crois que je ne me sentais pas légitime.
J’avais l’impression qu’il fallait que j’en sache toujours plus, et que sans ça je ne serais pas assez bien pour accompagner mes clientes.
J’étais morte de trouille.
Parce que quand on accompagne quelqu’un, on grandit avec lui.
Et peut-être qu’avant, je n’étais pas vraiment prête pour ça.
Aujourd’hui, je sens que ça ouvre mon cœur quand j’y pense. J’ai vraiment kiffé accompagner les clientes qui sont venues à moi. Voir leur émotion, leurs prises de conscience, leur cœur qui s’ouvrait et s’accordait leur propre pardon, c’est un sentiment merveilleux. Quelque chose a changé.
Tu le sais peut-être, mais j’ai déjà un travail. Une activité qui me permet de gagner ma vie.
Ce que je fais ici, et que j’ai commencé à faire en 2018 avec le lancement d’un agenda de développement personnel, je le fais pour le plaisir.
Je suis du genre quand je découvre un truc génial, à vouloir le partager. Je me dis que c’est dommage de garder mes astuces et mes découvertes pour moi.
Tu veux savoir si le dernier gadget d’instagram est bien? Appelle-moi… Je teste tout… je suis curieuse… donc il y’a de fortes chances que je l’aie testé mdr!
Je me soigne promis… Mais sans rire, j’adore partager mes découvertes, et c’est pour ça que j’ai commencé à parler de connaissance de soi sur les réseaux.
Parce que je me disais que certains trucs devraient absolument être connus de tous… et dès le plus jeune âge! Parce que ces « trucs », ils sont vraiment géniaux pour créer une vie plus fun et plus facile. À un moment, j’ai cru qu’il fallait absolument en faire plus, pour devenir légitime. Et être reconnue…
Enfin voilà, mais malgré tout, cela ne m’éclaire pas non plus sur ce qui m’attend pour la suite.
Je me dis… « trust the process », laisse aller et le chemin va se dessiner peu à peu.
Je me sens nourrie par tous les apprentissages de ces derniers mois, et pleine d’espoir.
Je ne sais pas si tu le sens toi aussi, mais j’ai l’impression que l’énergie a changé. Et je sens déjà la lumière qui me caresse le visage.
Nous allons grandir et nous illuminer ensemble cette année, j’en suis convaincue et je me réjouis de découvrir ce que nous allons manifester cette année.
Je vais m’arrêter là pour aujourd’hui.
Ce qui est clair dans ma tête, c’est que les réseaux sociaux, ça ne résonne plus pour moi. C’est un bon moyen de communiquer et d’être vus, mais ces plateformes ont perdu leur but initial à mes yeux. On y passe beaucoup trop de temps et elles nous déconnectent de la vrai vie.
J’ai envie de profondeur, d’intensité, de connexion.
Je trouve que ce format me permet de m’exprimer beaucoup plus librement. Même si la meilleure connexion reste pour moi le contact humain.
Du coup, je le répète ici, n’hésite pas à m’écrire, à commenter mes articles, et à me partager tes idées et tes ressentis. J’apprécie vraiment ces échanges et ces partages. Donc ne crains pas de me déranger. Bien au contraire, ton message sera accueilli avec le cœur ouvert et beaucoup de gratitude. Et évidemment, je te répondrai du mieux que je peux.
Je réfléchis aussi à d’autres façons de créer du lien avec toi, avec vous… Car j’ai beaucoup de choses que je voudrais partager…
A ton tour maintenant… raconte moi!
Comment s’est passé ton année 2024?
As-tu vécu des expériences enrichissantes?
Comment est ton énergie juste après les fêtes, en ce début d’année?
Je t’embrasse, et je te dis à tout bientôt.
♡ Christelle
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