Je ne sais pas si tu le sais, mais les anniversaires, c’est pas trop mon truc.

D’ailleurs mon anniversaire à moi arrive bientôt, et j’essaie de ne pas y penser, car les anniversaires, enfin surtout le mien, me font me rappeler du temps qui passe, et cela me rend parfois mélancolique.

Mais aujourd’hui, on est pas là pour parler de moi. Enfin pas tout à fait.

Je me revois il y’a un an, fébrile devant mon écran, l’estomac noué par l’angoisse, au moment de publier mon premier post. Mon premier post officiel en tant que Christelle Pastore, coach en Design Humain.

D’ailleurs, je n’avais pas inscrit le mot « coach » sur mon compte au début.

Je me disais que ça faisait « too much », que ça pouvait faire peur, et que je n’étais pas vraiment une coach… (foutu syndrome de l’imposteur) je ne voulais pas mettre de nom sur ce que j’étais, mais je voulais tout de même me montrer au grand jour.

Je me souviens avoir procrastiné ce premier post… La peur me terrassait. Car se montrer, ça veut dire s’exposer au jugement, et même si c’était à travers un écran, c’était difficile pour moi.

Heureusement, l’accueil a été vraiment doux et bienveillant, et je tiens à te remercier personnellement pour cela.

Tout le monde m’a accueillie à bras ouvert, et j’ai ressenti beaucoup d’amour et de soutien de la part de ma communauté, dont tu fais partie.

Si je devais tirer un bilan de cette année écoulée, en chiffres, ce serait:

402 personnes qui me suivent

110 personnes dans ma liste emails

61 posts Instagram (sans compter les stories)

5 offres de services

100 chartes de clients générées

35 clients accompagnés

1 masterclass sur le Design Humain animée

1 journée découverte chez Renaissances à Morges

2 freebies gratuits créés et mis en ligne

1 concours organisé

6 newsletters envoyées (et ce n’est que le début)

5 formations

Ce ne sont que des chiffres, mais ils sont importants pour se rappeler du chemin parcouru.

Mais ce que je veux surtout te partager, ce sont mes découvertes, mes déceptions, mes challenges et mes apprentissages.

Il y’a un an, me montrer sur les réseaux sociaux me paraissait impossible en facecam. Et pourtant, je l’ai fait. A maintes reprises.

Il y’a un an, je pensais que ce que je proposais n’allait intéresser personne. Et pourtant tous les jours, des personnes suivent mes publications et me contactent parce que ce que je propose les intéresse.

Il y’a un an, je pensais que je n’en savais pas assez pour me lancer. Et pourtant, j’ai pu accompagner de nombreux clients grâce au design humain et leurs retours positifs me donnent tort sur mes doutes.

D’un autre côté il y’a un an, je pensais que j’arriverais à tout gérer… Mon travail principal, mes enfants, cette nouvelle activité, ainsi que mes autres activités et formations que je fais en parallèle (et oui, je suis Manifester-Générateur, et faire une seule chose à la fois, ce n’est pas pour moi).

Alors oui, j’y suis arrivée.

Mais j’ai aussi appris que:

– créer et faire grandir une communauté sur les réseaux sociaux, c’est un métier à part entière

– créer du contenu pour les réseaux sociaux ça prend énormément de temps et surtout même si j’y arrive très bien, ce n’est pas vraiment le « coeur » de mon activité

– les réseaux sociaux m’épuisent et me saturent

– la communication sur les réseaux sociaux est assez ingrate, car il y’a tellement de surinformation que même si le contenu est intéressant, les gens sont trop submergés pour pouvoir en profiter vraiment.

– beaucoup de gens ont peur de travailler sur eux, car leurs parts d’ombre les effraie.

– essayer de convaincre les gens que ce que je fais peut les aider ne sert à rien, cela doit venir d’eux-même.

Du coup au mois de juin, j’ai totalement bugué. Je n’en pouvais plus. J’avais l’impression que je me battais contre le vent, et que ce que je faisais passait inaperçu ou (mental qui s’en mêle) que cela n’intéressait personne.

Bref, après avoir pris une pause « social media » j’ai décidé d’arrêter de me prendre la tête à vouloir absolument suivre des stratégies marketing qui de toute façon ne fonctionnaient pas pour moi pour me recentrer sur ce qui me plaît.

Je crée maintenant avec le coeur, quand l’envie me prend.

Je ne cherche plus à prouver que ce que je propose est génial. Je partage ce qui me semble bon à partager. Et je laisse l’Univers faire le reste.

Je suis une idéaliste. C’est comme ça. Je crois fermement qu’il y’a de la magie en chacun de nous et que nous pouvons créer qqch de grand, de plus grand que ce que la société veut nous faire croire. C’est ma vision, mon message. Et si cela peut en inspirer certains, tant mieux. mais je ne veux plus laisser la vision des autres me faire douter de la mienne.

En gros, j’applique mon Design Humain…

Car oui, même si je savais et que tous les signaux d’alarmes me disaient que j’avais pris le mauvais chemin, je voulais quand même appliquer « the » méthodes qui fonctionnent.

Et puis je me suis dit non. Aussi parce que j’ai remarqué que malgré toute ma bonne volonté, je devais laisser les choses se faire par elles-mêmes.

Si je dois faire ce que je fais, je dois le faire avec le coeur. Parce que c’est comme ça que je fonctionne.

Du coup, je préfère partager de façon plus intime, par des newsletters, ou en live. 

C’est de cette façon que je peux faire passer mon message. A travers le coeur et les émotions. Et si cela doit prendre plus de temps, je l’accepte.

Mon « business » m’apprend la PATIENCE! Et devine… L’une des choses les plus difficiles pour les Manifesteurs-Générateurs… c’est quand ça ne va pas assez vite! Joke ou joke!

Alors patience, patience… tout vient à point à qui sait attendre… C’est ma plus grande leçon de cette année écoulée.

Mon sens le plus développé c’est les sentiments, les « feelings » en anglais.

Donc j’ai réalisé que ma tête, mon mental, aussi sympa et inquiet pour moi soit-il, n’avait rien à intervenir dans la gestion de mon activité.

J’ai dû l’expérimenter pour le comprendre. 

Avoir les connaissances c’est bien joli… C’est le début.

Mais pour intégrer, il n’y a qu’un moyen. C’est l’expérience directe.

Et c’est ce que je viens te partager aujourd’hui.

Comme tu peux le constater en lisant ces lignes, ça n’a pas été le calme plat. Il y’a eu des sacré « VIBES ».

Des Good vibes mais aussi quelques bad vibes…

Qui étaient et seront nécessaires.

A mon cheminement.

Et je sais que mon business est encore un bébé, et que tout comme les bébés, il va me challenger encore et encore.

Et je me réajusterai, j’apprendrai.

Si tu es parent, je pense que tu me comprends. 

Nous sommes censés élever et éduquer nos enfants, mais pour ma part, je trouve que j’apprends tellement avec eux! Ils me font grandir et évoluer jour après jour.

C’est un travail de cocréation…

Et tout comme on ne nait pas parents, on ne nait pas entrepreneur.

On a tout à apprendre. Et apprendre en profondeur, avec ma ligne 1 en conscient, c’est quand même un peu ma mission de vie…

Du coup, je me dis que même si parfois je doute, et si parfois je fais des choses sans savoir où cela me mènera, et bien il y’a aura un apprentissage au bout du chemin.

Et dans 5 ans, 10ans, quand je me retournerai pour regarder le chemin parcouru je me dirais waouw… qu’est-ce qu’on a grandi!

Comme tu te prends un gros coup de vieux quand tu vois ta fille de douze ans devenir une jeune femme et que tu te souviens comme si c’était hier de ses jolis petits pieds potelés…

J’espère que ces quelques mots pourront t’aider d’une manière ou d’une autre.

Et surtout, je veux te dire bon anniversaire à toi aussi, parce que sans toi, qui consomme d’une manière ou d’une autre le contenu que je propose, il n’y aurait pas d’anniversaire.

Donc merci à toi d’être là.

Christelle